L‘Euro est condamné à exploser dans un proche avenir!
Mais posons nous d’abord la question: Qu’est que c’est l’Euro?
La plupart des Français pensent que l’euro est une monnaie unique. Or, ce n’est pas le cas, nous allons le voir ci-dessous. Il n’y a pas qu’en France que l’opinion générale se trompe sur ce sujet ; quel que soit le pays, pratiquement tout le monde – y compris les dirigeants politiques et économiques – est convaincu que l’euro est une monnaie unique. Pourquoi n’est-ce pas exact ?
Si l’euro remplissait véritablement la fonction de monnaie unique, seule la BCE en assumerait la responsabilité. Les banques centrales nationales n’auraient d’autre fonction que de servir de simples relais à la BCE. Or les banques centrales nationales ont toutes conservé leurs prérogatives. Si la BCE détermine la politique monétaire de la zone, les banques centrales nationales supervisent toujours leur système bancaire. Elles agissent d’ailleurs différemment d’un pays à l’autre. Aussi pour rendre ce système cohérent, on a dû créer une plate-forme de paiement appelée TARGET2 (Trans-European Automated Real-time Gross settlement Express Transfer). Depuis 2008, une deuxième version de cette plate-forme est entrée en vigueur. Elle règle quelque 345.000 transactions par jour ouvrable pour un montant moyen de 1.800 milliards d’euros. 55.000 institutions financières en dépendent.
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S’il était réellement question d’une union monétaire avec une monnaie unique, il est clair qu’une telle plate-forme n’aurait aucun sens. La BCE se chargerait de cette tâche. La présence de TARGET2 et le fait que les banques centrales nationales aient conservé leurs compétences sont autant de preuves que l’euro ne peut être considéré comme une monnaie unique.
L’euro est donc bel et bien une « monnaie commune » et non pas une « monnaie unique » car il n’y a pas une Banque centrale unique.
Pour être plus précis, nous devrions utiliser une autre expression, plus longue et plus lourde mais dénuée d’ambiguïté : l’euro est un système de monnaies homonymes liées entre elles par un taux de change fixe de 1 pour 1 (« peg »).
Qu’est que c’est le Target 2 ?
Un simple exemple le démontrera. Imaginez que un ressortissant belge ait acheté un produit auprès d’un fabricant italien. Celui-ci lui envoie la facture que le Belge s’empressera de régler. Il donnera l’ordre à sa banque de transférer la somme due à la banque italienne mentionnée sur la facture. Pour lui, la chose est entendue. Si vous vous rendez sur le site de la BCE pour savoir ce qui se passe vraiment , vous apprendrez que la banque belge contactera la banque italienne par l’intermédiaire du TARGET2. Le transfert des fonds s’effectuera par ce biais. Du moins c’est ainsi que la BCE le décrit. L’opération se déroulera toutefois d’une toute autre manière. Que la BCE omette de divulguer la procédure véritable est probablement dû au fait qu’elle est contrainte de persuader le monde entier que l’euro est une monnaie unique.
En réalité l’opération se déroulera comme suit. La banque belge transmettra l’ordre de son client à la Banque Nationale de Belgique (BNB) auprès de laquelle elle est a un compte-courant. La BNB débitera le compte-courant de la banque belge du montant de la facture et créditera celui de la Banca d’Italia qui dispose d’un compte-courant auprès de la BNB. La BNB informera sa collègue italienne via TARGET2 et cette dernière débitera pour le même montant le compte-courant de la BNB auprès d’elle en créditant celui de la banque italienne à qui le montant de la facture devait être versé. Le règlement aura donc causé une série d’écritures comptables sans qu’à aucun moment de l’argent véritable n’ait changé de place.
Ce paiement a engendré une dette de la BNB vis-à-vis de la Banca d’Italia. Parallèlement, il a créé une créance analogue de la Banca d’Italia sur la BNB. Cette procédure a néanmoins des conséquences désastreuses. Comme indiqué dans l’exemple, le montant devant être transféré se trouve toujours auprès de la BNB sur le compte de la Banca d’Italia. Le statut de ces euros a cependant changé. Ces euros n’appartiennent plus à la BNB bien qu’ils s’y trouvent encore. La BNB n’en assume plus la solvabilité. Cette fonction est dorénavant endossée par la Banca d’Italia. C’est elle qui dorénavant couvre ces euros. Si le fabricant italien retire ces euros de son compte-courant, sa banque les lui fournira en puisant sur son encours auprès de la Banca d’Italia.
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Target2 met à nu la faille de la Zone euro
WARNING: Les dettes Target-2 de la Banque d’Italie viennent d’atteindre se rapprochent des 500 milliards d’euros !
Charles Gave: La France, l’Italie, l’Espagne et le Portugal doivent environ
1000 milliards d’€ à l’Allemagne. Ce ne sera jamais remboursé !
Pour faire simple, Target 2 est le système de paiement qui permet actuellement aux banques de l’Union européenne de transférer des fonds en temps réel par delà les frontières des États membres et cela de façon illimitée et au taux de change de 1 pour 1.
L’ancien ministre des Finances controversé Yanis Varoufakis a appelé la Grèce à être prête à abandonner l’euro au moment où elle sort de huit années d’austérité dictées par les créanciers bruxellois et internationaux.
Yanis Varoufakis, l’économiste radical qui a décrit les restrictions imposées par trois programmes de prêts imposés à la Grèce comme étant une « simulation de noyade fiscale », a déclaré hier que le gouvernement devrait établir des plans d’urgence pour revenir à la drachme.